Les cas

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Guérison d'une allergie au gluten

Une personne développe une allergie au gluten à la suite d’une période où elle retourne vivre chez ses parents vers 40 ans. Elle y mange régulièrement des pâtes, ce qui lui renvoie la précarité de sa situation. Elle ne se sentait pas vraiment à sa place de retourner chez ses parents, mais elle était contrainte de le faire par manque de moyen. Elle se sent toujours un peu jugée par ses parents.

Quelle question supplémentaire lui posez-vous ?

1 / Que s’est -il passé 6 mois avant ton allergie ?

2 / Que s’est-il passé à 20 ans ?

3 / Quelle mauvais souvenir avec des pâtes cela te rappelle t’il ?

4 / Quel mauvais souvenir d’humiliation professionnelle t’est resté sur l’estomac ?

5 / Aucune question, car c’est normal d’être allergique au gluten, beaucoup de gens le sont sans le savoir, et c’est mauvais pour la santé depuis que les blés sont transformés.

1 / Que s’est -il passé 6 mois avant ton allergie ?

C’est un bon réflexe de poser la question d’un imprévu 6 mois avant le début d’un symptôme. Mais cette question est surtout pertinente s’il y a un syndrome d’épuisement, ou pour des dystonies focales.

2 / Que s’est-il passé à 20 ans ?

Oui ! Quand un symptôme apparait, il faut chercher systématiquement le mauvais souvenir (programmant) qui est rappelé par la situation qui a déclenché le symptôme.  On trouve souvent ce mauvais souvenir programmant à la moitié de l’âge de l’apparition des symptômes pour la première fois. Ici, ce n’est pas à 20 ans que le mauvais souvenir a eu lieu, mais nous vous recommandons quand même de poser cette question.

3 / Quelle mauvais souvenir avec des pâtes cela te rappelle t’il ?

Oui ! Comme dit plus haut, si le symptôme apparait à 40 ans, il faut chercher le souvenir de culpabilité ou d’humiliation bien plus tôt dans la vie de la personne. Si on ne trouve rien à la moitié de l’âge, alors il faut chercher un autre moment de la vie de la personne, en l’occurrence, un moment où elle a mangé des pâtes ou du gluten. Ici la patiente, racontera qu’à ses 18 ans, elle organise une fête pour son anniversaire. Elle y boit trop d’alcool et finira totalement ivre. Elle se réveillera le lendemain, les cheveux collés dans une assiette de pâte. Quelle honte, elle ne l’avait jamais raconté à personne. Par ailleurs, sa mère lui répétait très souvent qu’il était important d’être très présentable, d’avoir de beau cheveux, des beaux vêtements pour être appréciée.

Son allergie au gluten l’empêche a posteriori de finir la tête dans une assiette de pâte car elle n’en cuisine plus, d’avoir honte de cela et de décevoir sa mère.

Une fois confié, l’allergie disparait aussitôt.

4 / Quel mauvais souvenir d’humiliation professionnelle t’est resté sur l’estomac ?

Parfois les expressions populaires donnent un indice, d’où l’intérêt de l’utiliser, ou parfois de jouer avec les mots. Mais avec cette question, vous n’aidez pas la personne à retrouver un souvenir où elle a été confrontée au gluten. Or pour que l’allergie se mette en place, il faut trouver 2 événements très négatifs, un programmant et un déclenchant l’allergie, en lien avec le gluten.

5 / Aucune question, car c’est normal d’être allergique au gluten, beaucoup de gens le sont sans le savoir, et c’est mauvais pour la santé depuis que les blés sont transformés.

Non, pour nous il n’est pas dangereux de manger trop de gluten.

Excès de vitesse

Réponses

1)  Faux. L’argent n’est pas un symbole de pouvoir mais d’identité. Le riche cherche avant tout une reconnaissance…

2) Faux. La voiture n’est pas un symbole de liberté mais symbolise notre conduite intérieure.

3) Faux. La compensation, par définition, va à l’inverse de la culpabilité. Donc si le sujet culpabilise d’être allé trop vite en besogne sa compensation ne ferait pas appel à une notion de vitesse mais de lenteur, ralentissement, délai. Par contre, c’est cette compensation qu’apporte le confinement qui retarde de plusieurs semaines la présentation du fils aux parents, dans un délai plus normal.

4) Vrai. Être obligé de payer une amende, c’est redonner de l’argent quand on est « répréhensible ». Mais, lorsque nous effectuons un long trajet, combien de fois sommes-nous répréhensible au volant sans qu’il n’y ait de sanction de la gendarmerie ou de la police à la clef ? Là encore, il n’y a ni hasard ni malchance.

Nous ne sommes verbalisés qu’à chaque fois que notre inconscient a besoin de cette compensation symbolique, c’est à dire à chaque fois que nous avons endossé une identité qui nous gêne, une identité peu avouable que nous n’avons pas verbalisée.

Effectivement, en devenant papa, cet homme s’était juré de respecter à la lettre les limitations de vitesse. Or il n’a pas respecté sa nouvelle conduite (la voiture étant le symbole de notre conduite intérieure), car il a réglé le régulateur de vitesse à 135km/h au lieu de 130 km/h sur l’autoroute. Pour ce sujet n° 1 perfectionniste (cf. Ennéagramme) ces 5km/h au dessus de la réglementation suffisent à le faire culpabiliser. Et donc une fois sur le périphérique, son inconscient lui fait ignorer la limitation de vitesse à 70 km/h pour cause de travaux.

Remarque :

La réponse 3-4 est théoriquement correcte car elle explique l’ensemble de la situation. Culpabilité d’être allé vite en besogne (une grossesse au bout de 3 mois de relation) plus culpabilité de ne pas respecter sa conduite intérieure (respect strict des limitations de vitesses lorsque le bébé est dans la voiture). L’ensemble donne comme compensations : bébé présenté à plus de deux mois à la famille (« à cause du confinement ») associé à un flash de l’auto pendant le trajet.

Plus de 4 mois  se sont déjà écoulés depuis cet aveu. Aucune amende n’est parvenue au domicile de ce papa. Mais c’est trop tôt pour affirmer que le décodage proposé est bon. (A suivre).

Colique du nourrisson

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