Le moment du symptôme : Six mois après un imprévu, le syndrome d’épuisement

Les moments du symptôme

SIX MOIS APRÈS UN IMPRÉVU, LE SYNDROME D’ÉPUISEMENT

Contexte

La compensation symbolique inconsciente étant méconnue, la plupart des thérapeutes ne connaissent pas le délai implacable de six mois avant le déclenchement des symptômes lorsque le conflit est imputable à un imprévu. Ce délai est fixe, facilement compréhensible.

Pour compenser un imprévu, il faut en effet avoir une date prévisible. Comme il s’agit d’une compensation et que la Terre marque le temps par sa rotation autour du soleil, c’est lorsqu’elle sera à une position opposée à celle qu’elle avait au moment de l’imprévu que la compensation surviendra.

RAPPEL HISTORIQUE : DE C. SABBAH À SAINTE THÉRÈSE DE LISIEUX

 

Une grande partie des conflits sont liés à un événement imprévu et il faut donc y penser systématiquement lorsqu’un sujet présente un symptôme : quel est l’événement survenu six mois auparavant ?

 

Faute de connaître cette règle, le docteur Sabbah a payé cher son tribu à la maladie. Revenons quelques années en arrière, en septembre 2005. Le père de la biologie totale a obtenu l’autorisation de tenir une session d’enseignement dans un lieu prestigieux : la Sorbonne. C’est l’occasion pour les journalistes de régler des comptes. Un article publié dans le journal Science et Avenir du mois de septembre et l’intervention au journal télévisé de TF1 de la femme d’un malade décédé d’un cancer de la prostate font le procès du décodage biologique et d’un de ses leaders.

 

Six mois plus tard, jour pour jour, en mars 2006, le Dr Sabbah fait un malaise lié à un accident vasculaire cérébral qui le laissera invalide. La violente critique faite par un tiers est susceptible de provoquer un accident vasculaire cérébral dans les territoires profonds du cerveau. Ainsi, le médecin apporte dans son corps la démonstration de ce qu’il enseigne : ce sont les émotions fortes qui provoquent nos maladies.

 

C’est à Sainte Thérèse de Lisieux que je dois la description clinique et le délai des six mois. En effet, dans son Histoire d’une âme, on trouve deux épisodes différents du syndrome d’épuisement. Le premier survient à l’âge de 10 ans. La jeune fille a perdu sa mère d’un cancer du sein et depuis l’âge de quatre ans et demi, l’une de ses sœurs joue le rôle de sa seconde maman. Mais quelle déception que d’apprendre que cette sœur avait décidé d’entrer au carmel de Lisieux, sans attendre la petite Thérèse. Six mois plus tard, Thérèse fait une étrange maladie où elle présente une agitation inquiétante permanente. Il n’est plus question de la laisser seule sauf pour le jour de la prise d’habit de sa sœur. Le sourire d’une statue de la Bonne Mère mettra fin à cet épisode. 

 

Treize ans plus tard, c’est le décès du père de Sainte Thérèse de Lisieux qui provoque six mois plus tard un épisode que l’on qualifierait aujourd’hui de dépression réactionnelle avec des idées de mort. Ce sont elles qui, vraisemblablement, déclencheront une tuberculose pulmonaire.

Le syndrome d’épuisement

C’est la fatigue qui est au premier plan du tableau clinique provoqué par le conflit imprévu. Elle s’associe à des troubles du sommeil, des troubles de la concentration, des troubles de l’équilibre, des douleurs. Selon les symptômes, on parle actuellement de fibromyalgie, de fatigue chronique, surtout de burn-out, pour remplacer le syndrome poly algique diffus, le SPID, ou le Yupie’s syndrom. Mais ce qui importe pour la guérison, c’est de mettre en évidence le conflit imprévu survenu six mois plus tôt et la culpabilité qui s’y rattache.

Selon les cas, d’autres symptômes peuvent apparaître immédiatement (crise d’épilepsie, malaise vagal, …) ou de façon différée : sclérose en plaques, cancer, maladie inflammatoire. Ainsi une étude a montré que trois quarts des malades atteints de sclérose en plaques faisaient une poussée dans les sept à douze mois suivant un conflit psychoaffectif. Personne n’a relevé ces résultats pourtant évocateurs de l’origine psychosomatique de la maladie.

Cas d'exemple

Une femme âgée de 75 ans, parkinsonienne, se plaint d’une douleur atroce de la région du triceps droit depuis le mois de mai. Les opiacés, les consultations multiples, le passage à l’hôpital ne permettent pas de trouver une explication et de la soulager.

Vue en consultation de neurologie au mois de septembre, cette malade décrit un syndrome d’épuisement typique avec de la fatigue et des troubles de l’équilibre. Il faut donc chercher un événement ayant eu lieu six mois avant le début de la douleur, soit au mois de Novembre de l’année précédente. Le lieu de la douleur évoque quant à lui un mauvais contact avec une personne parce qu’on l’a obligée à accueillir. En effet, le triceps sert à accueillir en ouvrant les bras et c’est le côté droit qui est symptomatique quand un tiers impose sa stratégie.

L’enquête est rapide : au mois de novembre précédent, le médecin traitant est venu en visite, il a fait une ordonnance, le mari est parti à la pharmacie. Il est revenu avec … un fauteuil roulant. Imprévu ! La malade est autorisée à critiquer son mari et son médecin traitant pour leur complicité. Elle n’a compté pour rien dans cette décision du fauteuil roulant. Dès le lendemain, après ses aveux, la malade n’a plus mal. Elle peut quitter ses drogues.

 

Conclusion

Deux hypothèses doivent être considérées devant l’apparition d’un quelconque symptôme. Soit le conflit déclenchant s’est produit dans les quarante huit heures, soit il s’agit d’un imprévu datant de six mois d’autant qu’il existe une fatigue récente.

Dans tous les cas, il faudra rechercher également le conflit programmant car il existe toujours un conditionnement préalable au symptôme qui ne se déclenche automatiquement que la « seconde fois ».