Le moment du symptôme: la fin d’une dévalorisation

Les moments du symptôme

la fin d'une dévalorisation

Contexte

Contrairement aux propositions du docteur Hamer, le cancer n’apparaît pas forcément juste après un conflit vécu dans l’isolement dans un contexte de sympathicotonie. Les conflits relationnels voient au contraire l’apparition d’un cancer au moment où se termine une plus ou moins longue phase de dévalorisation personnelle ou familiale. C’est par exemple le cas des tumeurs cérébrales dont l’exérèse complète est la plupart du temps impossible étant donné la multitude des zones fonctionnelles indispensables du cerveau que le neurochirurgien doit respecter.

Rappel histologique

Les tumeurs primitives du cerveau existent et elles sont responsables de la mort de trois mille personnes en France chaque année. Elles sont constituées de cellules gliales qui prolifèrent plus ou moins vite, donnant des gliomes bénins ou malins (glioblastomes). Elles s’accompagnent d’une prolifération vasculaire qui est en partie fonction de la malignité de la lésion.

Les marqueurs cellulaires et génétiques ont permis d’avancer dans la connaissance de ces pathologies et de tirer des arguments pour orienter les traitements.

la "première fois"

Le cerveau est symboliquement l’organe des projets dans les grandes lignes. La réalisation précisée de ces projets est dédiée aux nerfs qui commandent les muscles. C’est au moment où le sujet peut enfin « réaliser son rêve » que la tumeur cérébrale se développe.

Un jeune garçon est très doué pour la musique, utilisant divers instrument : piano, violon, … Au moment du choix d’une orientation professionnelle, il souhaite tout naturellement de faire carrière comme musicien. Mais il ne peut faire face au véto de ses parents complètement hostiles à ce projet. « Tu ne pourras jamais vivre de la musique ». Dépité, le jeune homme s’oriente vers l’architecture, et tout en exerçant sa profession, il continue à jouer de la musique et à travailler pour sa participation à l’orchestration.

C’est au moment de la retraite qu’il décide de réaliser son projet d’opéra dans une ville étrangère. C’est un réel succès. Quelques mois plus tard, on lui découvre un cancer du cerveau dont il décède rapidement.

D’accident en accident : le rail des compensations

D’autres fois, il est possible de suivre un véritable rail de la pathologie, de compensation en compensation, selon un calendrier parfaitement organisé. Prenons le cas d’un adolescent de 10,5 ans, Jean-Pierre qui fait une chute sur la route en jouant au football. L’enfant voit une voiture arriver sur lui et se croit déjà mort écrasé, mais les roues passent juste à coté de lui. Il s’est inquiété pour rien.

Pourquoi est-il très choqué ? A sa naissance, son grand-père meurt d’un accident. Sa maman fait une phase dépressive : elle aurait aimé que son père voit son fils grandir à proximité mais cette fierté lui est refusée. Cette « folie » de se croire mort alors qu’il ne s’est rien passé n’ayant pas été avouée à une personne, il va falloir une compensation de cet événement des dix ans et demi.

A 21 ans, Jean-Pierre fait un tournoi de football de sixte avec son cousin. Il gagne le tournoi et les équipiers arrosent abondamment cette victoire. Jean-Pierre n’empêche pas la mort accidentelle mais prévisible de son cousin qui, ayant trop bu, meurt en encastrant sa voiture dans un arbre. Il n’a rien fait pour l’empêcher de prendre sa voiture alors qu’il sait qu’il a trop bu pour prendre le volant. Une mort prévisible qui se réalise. Quelle déculpabilisation de l’événement de ses dix ans mais aussi quelle culpabilité de ne pas avoir pris les clefs de sa voiture pour l’empêcher de conduire.

Cette culpabilité est bien plus grave que celle qu’il a connu enfant. Il n’en parle pas. Il va donc falloir une compensation symbolique inconsciente 21 ans plus tard. A 42 ans, c’est son beau-frère qui est tué dans un accident d’hélicoptère sur des lignes à haute tension. A la suite de cet accident qu’il n’a pas pu prévoir car il n’avait pas connaissance de ses activités, il est délivré de toute culpabilité dans la prévision des morts accidentelles. C’est à partir de ce moment qu’il développe un cancer du cerveau dans la « zone de la prévision du danger » du cerveau stratégique, située dans la région occipitale droite.

Discussion

Dans cette succession de mises en place d’accidents, il est bien sûr impossible de voir des programmes spéciaux de la nature transmis depuis le monde animal des premiers temps. Seuls les inconscients peuvent programmer avec précision de telles compensations dans le temps et dans leur nature (par exemple le football dans l’exemple cité).

Les propositions de compréhension du Dr Hamer des liens entre les tissus, le monde microbien, l’histologie sont entachées de multiples erreurs que les non médecins n’ont pas eu la capacité de réfuter. De même, dans les explications embryologiques on conçoit difficilement que dans le cerveau reptilien il y ait un relais pour gérer le sein. Qui a vu un crocodile avec une poitrine opulente ? Personne…

Le docteur Hamer n’a pas compris sa maladie survenue après le décès accidentel de son fils et il n’a pu tirer les leçons cohérentes de cette malheureuse expérience : les tumeurs cérébrales ont toutes les critères des tumeurs du cerveau, elles ont un sens par rapport à une dévalorisation ; les méningiomes ont tous les critères des tumeurs de la dure-mère. Et ce n’est pas un hasard si à un moment donné de la vie d’une personne, la « solide maman » s’épaissit et se développe pour protéger son enfant le cerveau. Nous sommes bien dans la compensation symbolique inconsciente difficile à comprendre, compensation qui existe depuis Adam et Eve qui ont mis un cache sexe pour faire croire à leur innocence devant Yahvé.